lundi 24 octobre 2011

Un frère de Madonna dit que sa famille lui a «tourné le dos»

Un des frères de la chanteuse américaine Madonna affirme vivre sous un pont, sans revenu, dans une petite ville du Michigan, et assure que sa famille lui «a tourné le dos», selon un article publié dans la presse locale.

«Je n'ai pas de revenus fixes, je fais des petits boulots, comme récupérer des bouteilles et des cannettes», a confié le frère de la star, Anthony Ciccone, 55 ans, au site internet d'informations Michigan Messenger, indiquant dormir sous un pont à Traverse City, une ville de 15 000 habitants.


Les journalistes du site ont rencontré Anthony Ciccone alors qu'ils enquêtaient sur l'accueil hivernal des SDF par les églises de la ville.


«Ma famille m'a tourné le dos quand je traversé une mauvaise passe», a ajouté M. Ciccone.


Il a raconté avoir perdu son travail il y a un an et demi, dans des circonstances non précisées, alors qu'il était employé dans un vignoble des environs appartenant à son père Tony Ciccone, qui a eu six enfants d'un premier mariage, dont Madonna.


«Pourquoi ma soeur est-elle ultra-riche et pourquoi suis-je sans domicile, dans la rue? Vous pensez que je n'ai pas déjà répondu à ce genre des questions des centaines et des centaines de fois?», a dit au Michigan Messenger le frère de la star. «Ca peut arriver à n'importe qui. Il ne faut jamais dire "jamais"».


Madonna, née Louise Veronica Ciccone et aujourd'hui à la tête d'une fortune qui atteindrait plusieurs centaines de millions de dollars, n'a pas réagi publiquement à la diffusion de cet article.


Agence France-Presse
Washington

samedi 1 octobre 2011

Procès Shania Twain: l'accusé plaide coupable

L'homme accusé d'avoir harcelé Shania Twain a subitement décidé de plaider coupable à deux chefs d'accusation.

Après une matinée consacrée au contre-interrogatoire de la chanteuse, vendredi, l'avocat de Giovanni (John) Palumbo a déclaré au juge que son client souhaitait changer son plaidoyer.


L'homme, un ancien docteur d'Ottawa, était accusé de non-respect d'une ordonnance de la cour et de deux chefs de harcèlement criminel.


Vendredi, Shania Twain a affirmé qu'elle éprouvait de la compassion pour Palumbo, mais qu'elle demeurait préoccupée par sa sécurité.


Pendant le contre-interrogatoire, l'avocat de la défense, Gary Barnes, a plaidé que Palumbo - qui aurait envoyé une série de lettres personnelles à la chanteuse en plus de se présenter au chalet de sa famille et aux funérailles de sa grand-mère - n'avait simplement pas réalisé que Shania Twain n'était pas intéressée.


«Il s'agit en grande partie d'un malentendu entre deux personnes. Ils ont simplement des impressions faussées l'un de l'autre», avait affirmé Me Barnes.


Shania Twain ne voyait pas du tout les choses de la même façon. Elle dit avoir tenté de faire preuve d'empathie envers l'homme.


«Non, je ne suis pas en accord avec cela», a indiqué la chanteuse, qui témoignait par vidéoconférence depuis l'Europe. Shania Twain a déclaré qu'elle n'avait rien entendu depuis le début du procès qui puisse la rassurer.


«Je ressens toujours de la peur et de l'angoisse que M. Palumbo tente de me contacter dans le futur. Je veux que cela cesse. Et à ma connaissance, c'est la seule façon d'y arriver.»


Nick Patch
La Presse Canadienne
Toronto